Dans la dépendance au cannabis, aux benzodiazépines ou aux opiacé

Dans la dépendance au cannabis, aux benzodiazépines ou aux opiacés, il n’y a actuellement pas d’essais

cliniques contrôlés randomisés disponibles concernant l’usage du topiramate. Dans la boulimie, deux études contrôlées, randomisées, ont retrouvé une efficacité du topiramate par rapport au placebo avec diminution du nombre de crises de boulimie et des conduites de vomissements provoqués [30], [31] and [32]. Dans le binge eating disorder, plusieurs essais cliniques contrôlés randomisés ont montré une diminution des crises de boulimie et une perte de poids. Dans le jeu pathologique (gambling), il n’a pas été retrouvé de résultats significatifs. Plusieurs essais ont vu leurs résultats fragmentés au sein de plusieurs publications [15], [16], [18], [19], [20], [21], [22], Y-27632 in vitro [27], [28], [30] and [31]. Enfin, de nombreux essais évaluant l’efficacité du topiramate sont en cours dans des

populations de patients alcoolodépendants ou dépendants à la cocaïne www.selleckchem.com/products/pexidartinib-plx3397.html avec ou sans comorbidités psychiatriques. La posologie optimale du topiramate dans l’alcoolodépendance n’est pas clairement connue. Plusieurs experts recommandent une introduction progressive pour prévenir ses nombreux effets indésirables [4]. Pour certains auteurs, il peut être démarré à 25 mg matin et soir, augmenté de 25 mg par prise chaque semaine, afin d’obtenir la posologie cible de 150 mg matin et soir en sixième semaine [6]. Dans les essais retenus, les patients ayant une comorbidité psychiatrique, les sujets âgés de moins de 18 ans

et ceux âgés de plus de 65 ans étaient exclus, ce qui soulève le problème de la transposition des résultats de ces études en pratique courante. Certains essais n’ont inclus que des sujets de sexe masculin [11], [22], [27] and [37] ou de sexe féminin [32]. La durée des essais était très variable, de 11 semaines during [26] à neuf mois [25]. Le traitement des conduites addictives s’effectue sur le long terme, compte tenu de la fréquence des rechutes. Il est donc important que les essais aient une durée relativement longue. Une durée de six mois a été jugée par certains auteurs comme raisonnable, quelle que soit la conduite addictive [65]. Dans l’alcoolodépendance, la définition d’un critère d’évaluation pouvait varier d’une étude à une autre : un « verre standard » pouvait correspondre à 12 grammes d’éthanol [20] and [21] ou 14 grammes [18] and [19], et une journée de consommation « massive » pouvait correspondre à une consommation d’éthanol allant de 30 à 40 grammes [24] à plus de 90 grammes [22].

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